Championnat C24S 2021/2022 "Le Mans 66-70" - Compte rendu manche 9

Allo ? Vette ? Salut, tu vas bien ? …. Oui, moi ça va nickel, merci. Que me vaut ton appel ? …. Ben ouais écoute, faudra voir avec les autres, mais de mon côté, y'a aucun souci pour que demain on monte le « SSS One ». Heuuu… Par contre, ce circuit, de mémoire, il est équipé de la fameuse chicane à la con, nan ? …. Ah ! C’est justement pour ça que tu veux à tout prix monter celui-ci et pas un autre ?! Bon… Ben ok alors ! Si y’a que ça pour te faire plaisir… Allez, à demain, bonne soirée …. Oui, c'est ça, bisous bisous…

Et c’est ainsi qu'en ce samedi 25 juin 2022, date de la 9^ème et dernière manche de notre championnat club « Le Mans 66-70 » saison 2021/2022, nous nous retrouvions à monter le circuit « SSS One » et sa fameuse chicane…

Niveau affluence, cette dernière manche a été un peu à l'image des deux premiers rendez-vous de la saison : seulement 11 pilotes au départ. Entre ceux qui ont la chance d’être déjà en vadrouille estivale, ceux qui, au taf, font avancer la France, ceux qui on a cœur de relancer l’épidémie de Covid 19 et ceux qui sont coincés avec beau papa et belle maman pour un repas de famille, le compte est vite fait !

A noter que Midas, leader du championnat après la manche 8, fait partie des malheureux absents. Cependant, pas d’inquiétude à avoir de son côté, puisqu’il est déjà sacré champion 2021/2022 ! En effet, même si son poursuivant direct (Boom) remporte cette dernière manche, il échouera à 2 petits points du titre…

Une autre personnalité du club brille également par son absence : Laminak. Du coup, qui est-ce qui est obligé de se fader le compte rendu de la manche ? Et oui, je vous l’donne dans le mille, c'est bibi ! Mais non, pas Bibi voyons ! Moi ! C'est moi bibi ! Mais bordel, vous faite exprès de ne rien  comprendre ou quoi ! Suivez un petit peu aussi, c'est pourtant clair ! Si vous n'y mettez pas du votre aussi… Bref, j’espère simplement que les fans de Laminak ne seront pas trop déçus par le changement de « style », et qu’au bout du compte, je ne recevrais pas trop de lettre de menace…

Donc je reviens à mes moutons : le nombre de participants était suffisant pour pouvoir courir cette dernière manche. Certes, les ramasseurs n'allaient pas chômer, mais il suffisait de choisir un tracé approprié. Et ça tombait bien puisque le SSS One cochait bien toutes les cases : pas trop long et surtout pas « gourmand » en ramasseurs. Seul ombre au tableau, cette foutue chicane chère à Bruno… Le comité directeur était à deux doigts de sélectionner un autre tracé afin de nous épargner de cette chicane de malheur, mais il s’est ravisé au dernier moment, désireux de faire plaisir à l'amis VetteOne… Ah, que ne ferait-on pas pour les potes !!!

Ensuite, conformément à la procédure en vigueur, deux tirages au sort successifs ont permis d’établir les grilles départ des séries qualificatives 1 (six pilotes) et 2 (cinq pilotes). Sauf que là, le hasard nous aura « pondu » une série 1 de bargeots !!! Une série 1 en forme de finale en fin de compte… Une série qui fera forcément des dégâts puisque parmi les « cadors » qui la compose, seuls les trois premiers gagneront un ticket pour la finale... Bon, le point positif c’est qu’ainsi, les pilotes de la série 2 auront le leur côté une chance accrue d’accéder à la finale.

SERIE 1

Mayeul (Lola T70 Thunderslot) – Boombastic (Farrari P4 Policar) – Jack (Ford GT40 MkIV NSR) – Pierre (Ford GT40 MkII Slot it) – VetteOne (Porsche 917K NSR) – SSS (Lola T70 Thunderslot)

Les autos sont placées sur la grille de départ. Les pilotes sont concentrés, tendus comme des strings! La direction de course s’apprête à enclencher la procédure de départ… Les feux rouges s’éteignent un a un. Le silence est roi… (Normal me direz-vous, Jonas et Laminak ne sont pas là !). Et c'est le départ !!! Et si SSS, votre serviteur, est incapable de vous dire qui a fait le holshot, c’est parce qu’à peine le départ donné, il était déjà dehors… Ayant tellement peur de rester coincée sur place (foutue Lola Thunderslot qui touché de partout!!!), il a fait gaz à fond à l'extinction des feux… mais pas après s’être assurer que devant, ça bougeait… Et devant, c’était Pierre. Et il n’avait rien demandé le pauvre ! Heureusement, le contact est sans incidence néfaste pour lui. Au contraire, il bénéficie ainsi d'un effet « turbo boost » à en défriser ses moustaches ! Par contre, la Lola jaune de SSS sort du slot et vient s’échouer sur la voie d’à côté… juste au moment où la 917K de VetteOne arrive pleine balle… Sous le choc, la Porsche sort de piste elle aussi. Heureusement, l’intervention rapide et juste du ramasseur (remise de Vette en premier) fera que la perte de temps sera minime pour les deux pilotes.

Devant, Mayeul, Boom et Jack n'amusent pas le terrain. Mais alors pas du tout ! Ils créent rapidement un gap avec le reste du peloton.

Une grosse remontée s’engage pour SSS. Après avoir doublé Vette puis Pierre, il accède à la troisième marche du podium provisoire, bien aidé par une mauvaise passe rencontrée par Boom (auteur de quelques sorties). Devant, Mayeul caracole en tête, et comme à l’accoutumé, impressionne par des chronos d’extraterrestres !

Boom même s’il s’est quelque peu éloigné du podium, n'a cependant pas dit son dernier mot. Dixièmes après dixièmes, il revient sur Jack. Ce dernier ne se laisse pas faire. Si bien qu’à plusieurs reprises, ils s’échangent leur position. C'est qu'ils jouent gros à cet instant précis: une qualification en finale ! Malheureusement pour Jack (où heureusement pour Boom, c'est selon…), le pilote bacot, aux commandes de sa belle italienne, est très véloce. Et Jack, inexorablement, finit par lui concéder du terrain. Devant, Mayeul fait quelques sorties. SSS n'en demandait pas tant ! Il prend la tête peu après la mi-course. A deux reprises Mayeul parviendra à revenir dans ses échappements pour sérieusement l’inquiéter, mais les deux tentatives de l’étoile montante du C24S se solderont par autant de sorties de piste. En queue de peloton, Vette livre une farouche bataille avec Pierre et… la chicane !!! Sa fameuse chicane adorée… Elle l’a tellement perturbée qu'il n‘aura pas lâché un seul « bordel, j’ai plus de jus !!! » (Son exclamation fétiche !) durant toute la manche… Par compte, on a rapidement arrêté de comptabiliser ses « put…n, c’est vrai, la chicane de m…rde !!! ». Voilà voilà… Du coup, Pierre, avec l'aide de la chicane, mais aussi et surtout grâce à une solide prestation, termine devant Vette.

Au final, SSS l’emporte devant Mayeul, Boom, Jack, Pierre et VetteOne.

Meilleur tour pour Mayeul (11'630). Puis dans l'ordre : SSS (11'930), Boom (12'012), Jack (12'260), Pierre (12'360) et Vette (12'362).

SERIE 2

Roc (Ford GT40 GTMkII Slot it) - Bibi (Lola T70 Thunderslot) – Macadam (Ford GT40 MkII Slot it) – Coyote (Lola T70 Thunderslot) - Poussin (Porsche 917K NSR)

Quelques cafouillages sont à signaler lors du lancement de cette deuxième série qualificative… Premièrement, suite à une erreur de paramétrage du logiciel de course (en mode « qualifications » et pas en mode « course »), au bout de deux ou trois minutes d’arsouilles, la course est stoppée pour être relancée. Puis, Roc vole assez nettement le second départ (l’émotion sans doute !). La course est de nouveau stoppé et ce dernier est prié par la direction de course d’aller positionner sa Ford en fond de grille, laissant ainsi orpheline la place qu'il occupait en première ligne. Et le troisième départ sera le bon ! Les premières minutes de course sont animées à tous les étages ! Les positions n'arrêtent pas d’évoluer. Roc s’emploie à remonter doucement mais sûrement. Les écarts sont très serrés et la moindre sortie se traduit par une dégringolade au classement. Bibi, impressionnant de vitesse (encore plus vite que Mayeul en série 1 !!!), navigue entre la 2^ème et 4^ème place, aux coudes avec Poussin et Roc. Mais il fait trop de sorties… Dont une qui, après 6 min de course, vaut à sa Lola un beau vol plané suivit d'un vilain contact avec le sol… En cause, un ramasseur qui, voulant faire au mieux et au plus vite avec les deux autos sorties devant lui, c’est cru le temps d’une fraction de seconde sur la base de lancement de Cap Canaveral... Un ramasseur sans doute encore tout pertubifié par sa chicane adorée... Mais un ramasseur dont je tairais le nom… Heureusement, la Lola de Bibi n’a rien et peut repartir affoler les chronos. Macadam, très rapide lui aussi, fait un début de course tonitruant. Il mènera la danse, esseulé, pendant plus de la moitié de la course. Mais c’était sans compter le retour de Roc ! Peu après la mi-course, s’engage alors une passionnante bataille entre les deux pilotes et leurs voitures sœurs (deux GT40 MkII à la déco identique). Ils rouleront de concert pendant longtemps, s’échangeant leur place à plusieurs reprises. Très joli à regarder du bord de piste ! Finalement, c'est Roc qui a le dernier mot. Macadam se laisse décrocher (sans doute sciemment, voulant assurer son ticket pour la finale, sachant qu'une deuxième place lui suffit largement) et finit à un tour du vainqueur.

Derrière, si dans la première moitié de course, une âpre bataille se dessinait entre Poussin et Bibi pour la troisième position (et donc pour le dernier ticket d’entrée en finale), le premier nommé a eu subitement le champ libre... En effet, à 18 minutes de course, les commissaires signalent une Lola bleue ciel au ralenti sur la piste. C'est celle de Bibi ! Ce dernier s’arrête alors. L'auto est rentrée dans son box… Verdict : problème moteur ! Les charbons sans doute… Bibi tente de les nettoyer à grandes rasades d'essence C versées directement dans la fenêtre du Shark 22… L'anglaise reprend la piste. Ça va mieux quelques tours mais l'auto est beaucoup moins véloce (on ne la verra plus jamais sous les 12 secondes au tour…). Poussin ne se fera pas prier pour en profiter ! Et après un début de course un peu compliqué (quelques sorties), dans les 10 dernières minutes, il remonte très fort sur le duo de tête et se qualifie pour la finale. Pour Bibi, le problème moteur de sa Lola s’aggrave. Les arrêts se multiplient. Si tant et si bien que Coyote revient sur lui, pour finir le même tour.

A noter un nombre important de suspensions lors de cette deuxième série, là où il n'y en avait eu aucune en première série. Elles auront été principalement causé par des sorties de piste en ligne droite, suite à des passages d'aiguilles trop « optimistes ».

Au niveau des meilleurs temps, si comme on l'a vu seules deux pilotes sur 6 auront réussi à descendre sous la barre des 12 secondes en série 1, dans cette série 2, c’est la totalité des pilotes qui le réussiront : Bibi (11'590), Macadam (11'920), Roc et Coyote (11'990), Poussin (11'932). Bon, sans vouloir enlever le mérite aux valeureux pilotes de la série 2, il faut tout de même préciser que la piste c'est logiquement retrouvée « plus vite » puisqu'elle comptait une auto de moins qu'en série 1. Et même deux en moins sur la seconde moitié de course à cause des arrêts répétés et prolongés de Bibi. Forcément, 3 voitures en piste comparé à 6 voitures en piste, ça fait la différence !

PETITE FINALE

Grille de départ établie selon les meilleurs temps en qualifications

Bibi (Lola T70 Thunderslot) – Coyote (Lola T70 Thunderslot) – Jack (Ford GT40 MkIV NSR) - Pierre (Ford GT40 MkII Slot it) – VetteOne (Porsche 917K NSR)

Dès les départ, Bibi sait que sa course va être un véritable chemin de croix ! Sa monture est à des années-lumière des performances qu’elle affichait au début de manche. Et les performances se dégradent de tour en tour. A 11min de course, il décide de s’arrêter pour une nouvelle fois asperger son moteur d'essence C. Il reprend la piste. Ca va « bien » le temps d'une poignée de tours et de nouveau, les performances s’effondrent. Nouvel arrêt, nouveau nettoyage, nouveau retour en piste... Et ça continu encore et encore, c’est que le début d’accord, d'accord… (Tien, ça me rappel un truc ça…). Avec tous ces ennuis, rien d'autre à espérer qu'une dernière place… Chapeau à lui du coup d'avoir malgré tout été jusqu'au bout !

Belle progression pour Coyote puisqu’il fait 15 tours de plus qu'en qualifications. Il termine 4^ème de la petite finale. Pierre termine 3^ème, non sans avoir bataillé avec VetteOne, qui lui, finit second. Quant à Jack, il est intouchable du début jusqu’à la fin. Durant les dix dernières minutes de course, voyant qu'il a quasiment six tours d’avance sur son poursuivant direct (VetteOne), il se trouve un petit challenge : passer sous les 12’. Il s’arrête donc au stand où Poussin l'attend pour lui « faire les pneus ». Deux tentatives seront nécessaires, mais le résultat escompté sera au rendez-vous. Et par deux fois s'il  vous plaît ! Avec une marque à 11'950. Tous ses petits camarades de petite finale resteront eux au-dessus des 12 secondes au tour.

 

FINALE

Grille de départ établie selon les meilleurs temps des qualifications

Mayeul (Lola T70 Thunderslot) – Macadam (MkII Slot it) - SSS (Lola T70 Thunderslot) – Poussin (Porsche 917K NSR) – Roc (Ford GT40 MkII Slot it) – Boom (Ferrari P4 Policar)

Une chose n'est pas coutume, commençons donc par parler « meilleurs chronos »… Car ces derniers sont révélateurs de l'incroyable homogénéité de performances des pilotes sur cette très belle et très disputée finale. Bon, mis à part Mayeul qui a une nouvelle fois atomisé la concurrence en vitesse pure (jugez plutôt : 11'440, soit quasiment 3 dixième plus vite que l’auteur du second meilleur chrono (SSS en 11'700). Mais après, entre le 11'700 de SSS et le 11'890 de Macadam (« moins bon » temps de la final…), il n'y a que 190 millièmes ! Sachant qu'entre ces deux pilotes, on retrouve Boombastic (11'711), Roc (11'720) et Poussin (11'780). Bref, très serrés tout ça ! Et ce qui était intéressant à voir, c'est que certains gagnaient du temps plutôt dans le sinueux et le technique, alors que d'autres faisaient la différence plutôt dans les parties rapides. Du coup, sur un tour, on aboutissait à une sorte d’équilibre assez incroyable ! En piste, c’était assez propre dans l’ensemble. Et le moindre que l'on puisse dire, c’est que les ramasseurs n’auront pas beaucoup transpiré sur cette finale… Au contraire des pilotes !

Si comme très souvent les deux voies du milieu étaient plus rapides que les extérieurs, elles ne se valaient pas tout à fait. Dès lors, lorsque qu'un pilote revenait sur un pilote un tout petit peu moins rapide que lui, il avait tout le mal du monde à le dépasser en passant sur la voies d’à côté ! Durant les premières minutes de course, les places ce seront pas mal échangées, tout le monde se tenant dans le même tour !!! Mais comme en qualifications, SSS finit par pointer en haut du classement. Seulement, la course est (très) loin d’être terminée… Suite à une sortie de ce dernier, Mayeul repasse en-tête. Malheureusement pour lui, il commet ensuite quelques erreurs. La meute de poursuivants ne se fait pas prier et s’empresse de le passer. Mayeul, décourager, finira par abandonner. Ses petits camarades de jeu tenteront bien de le motiver à reprendre la poignée, à ne rien lâcher, mais non, sa décision était prise : la finale allait se terminer sans lui.

En milieu de tableau, Macadam et Poussin se seront bien battus, l'avantage allant finalement au dernier cité (Poussin 4^ème, Macadam 5^ème).

Mayeul sortie de la ronde, SSS n'était pas pour autant sortie de l'auberge… C’est que Boombastic s’employait sauver l'honneur de la family…

« Amélioration pour Boom ! » - «Boom a encore repris 2 dixièmes à SSS au dernier passage !» - « La jonction entre les deux pilote est imminente !» - s’égosillait alors Macadam (largement opérationnel pour prendre le poste de speaker officiel du C24S !).

Et Roc dans tout ça ? Et bien Monsieur est resté bien calé dans l'aspi de SSS, durant au moins la moitié de la course !!! Position un peu « stressante » pour SSS tout de même…

Voyant qu'à la régulière, ça serait compliqué d'aller chercher la première place, Boom a alors décider de baisser de rythme pour assurer la deuxième place. C'est que Roc était pour le moins menaçant ! Les deux pilotes terminent d’ailleurs dans le même tour, un tour derrière SSS.

 

Retrouvez tous les résultats de la manche ici : M9_LeMans_66_70_25_06_2022

CLASSEMENT GENERAL

Et cette fois, c’est le définitif, dernière manche oblige !!!

Premier point remarquable : après cette foutue Covid 19, c’est la première fois que nous arrivons à courir la totalité des manches prévues au calendrier !

Ensuite, question assiduité, il est à noter que c’est VetteOne qui l'emporte ! Il est le seul à avoir disputé la totalité des 9 manches que le championnat comptait (il devait sans doute croire qu'on installerait la chicane à chacune des manches…).

Boombastic, Jack, Laminak, Macadam et Yves auront quand même réussi à être au départ de 8 manches.

Midas et SSS auront quant à eux courus un total de 7 manches.

Seuls 15 pilotes sur 19 participants au total ont réussi à avoir un minimum de 6 manches courues. Petit focus sur Enzo (qu'on aurait aimé croisé plus souvent…) : avec seulement 4 manches au compteur, il se paie le luxe de devancer trois pilotes ayant au moins été présents sur 6 manches ! Belle perf’!

Si on regarde du côté des stats « podium », Boombastic apparait comme le plus régulier : 6 podium en 7 manches disputées (75%), contre seulement 5 podiums en 7 manches pour Midas et SSS (71%). 5 podiums également pour Jack mais en 8 manches (63%). 50% pour Mayeul : 3 podiums pour 6 manches courues. 33% pour Roc (2 podiums en 6 manches). Et enfin 1 podium pour Laminak en 8 manches disputées (13%).

Question victoires de manche, on en dénombre 4 pour Midas, 3 pour Mayeul et 2 pour SSS.

Au niveau des meilleurs tours en course, vous ne serez pas surpris de ne lire ici que les noms de Midas et de Mayeul… C’est que ces deux-là, largement au-dessus du lot en terme de vitesse pure, n’auront rien laissé au reste du plateau : 56% pour Midas contre 44% pour Mayeul. Midas ayant été plutôt dominateur en début de saison (manches 1 à 5) et Mayeul en fin de saison (Manche 6 à 9).

Bon ! Et le classement général dans tout ça ?

Il faut bien évidement commencer par grandement féliciter Midas pour son excellent résultat. Depuis l'existence d'un championnat badgé « C24S » (saison 2010/2011), il est le premier pilote à battre SSS dans la course au titre. Il s'inscrit ainsi dans les annales du club ! (et j’ai peur qu’il y prenne goût le bougre !).  Au cours de la saison, il aura connu des hauts et des bas, mais malgré tout - et c'est un fait remarquable - il aura quand même occupé la première marche du podium du début jusqu’à la fin du championnat. Cette saison, la première place, c'était SA place! Et n'oublions pas le fait que pour le titre, c’était déjà « plié » à l'issue de l’avant dernière manche !  Non, vraiment, bravo Champion !!!

Bon…  Et les miettes alors ?  Elles sont pour qui ?

La seconde place aura connue pas moins de 4 propriétaires différents. 5 pour la troisième place ! A l’issue de la dernière manche, Boom, solidement accroché à la seconde place depuis la 5^ème manche, ce fait détrôné par SSS pour seulement 1 minuscule petit point ! SSS, lui, échoue à 3 point de Midas. Très beau tir groupé pour la Boom family : Boom, 3^ème, devance Mayeul de 9 unités. Le top cinq est complété par Jack, à la fois rapide et constant. De la 6^ème à la 10^ème place, suivent dans l'ordre : Roc, Laminak, Poussin, Macadam et VetteOne.

Puis : Bibi, Cloclo, Enzo, Yves, Pierre, Coyote, Taras, Philvit et Guytoo.

Pour d'avantage de détails concernant le classement général (pourcentage de victoire, de podium, de meilleurs tours en course, etc.), c’est par là que ça se passe : classement_championnat_LeMans_66_70_C24S_M9

Pour finir, je tenais à remercier et féliciter l’ensemble des sloteurs samoisiens qui auront pris part à ce championnat (19 en tout).  Après deux années quasi « off », il a été très compliqué pour tous de relancer la machine. Mais vous avez répondu présent ! Il y a eu de très bons moments, d'autres un peu plus « tendus »… Mais au final, je pense, que dis-je, je suis sûr que tout le monde aura pris du plaisir à venir s'arsouiller cette saison au C24S aux commandes de ces voitures mythiques ! Et puisque qu’on parle de voitures mythiques, n’oublions pas de félicité Laminak d’avoir relevé le défi de courir quasiment chacune de ses manches avec une auto déférente. Des autos souvent inédites en slot, des sratch dont seul lui a le secret ! Quel boulot de préparations et de mise au point ! Bravo ! Toute cette diversité en piste faisait plaisir à voir !

Allez, promis, là, c’est vraiment la fin de mon roman !

Vivement la saison prochaine (et le retour du contrôle technique…).

Je vous souhaite à tous de passer d’excellentes vacances. A très vite…