RENNES 2018 : sous le signe du cochon

28 octobre 2018

RENNES 2018 : sous le signe du cochon

Deux équipes sammoisiennes étaient engagées dans l’édition 2018 organisée par le Rennes Slot Club (RSC) dont le thème était les « F1 légends 1970 », avec des monoplaces POLICAR. Les TDS avaient choisi non le roi, mais une March 701, décorée par Boom (à partir d’un kit blanc) et pilotée par Johnny (Servoz-Gavin, hein!! Pas le représentant de chez Optic 2000 !), voiture qui préfigurait (un peu !) la mode des wings cars des années 80 (avec ses pontons latéraux en forme d’ailes retournées). Quant au C24S, c’est la lotus 72, conduite par Emerson Fittipaldi, qui était l’élue, superbe dans sa célèbre livrée JPS (noire et or). Aussi superbe que difficile à voir sur la piste d’ailleurs! Voiture qui inaugura la forme en coin (voire cale de porte !!) qui symbolisera les années 70. Toute une époque où les culs pincés n’avaient pas encore interdit la pub alcoolique et tabagique, et ou le sexe était facile et la F1 dangereuse. Aujourd’hui, c’est le contraire !!!!

Puisqu’on parle de vieillerie, les pilotes du C24S étaient Roc, Laminak, Taras et Midas (par ordre d’apparition sur terre). Dans les TDS, SSS, Poussin et Boom étaient rejoint par le Prez-Conducator-Caudillo-Jefe-Leader maximo Philvit, dont c’était le retour sur la scène internationale (après quelques années passées à élever des Renault dans le Larzac…).

Juste pour dire, la préparation de la Lotus avait été confié exclusivement à Midas, de crainte que Laminak n’y fourre son nez (dans la Lotus, pas dans Midas !!!) et ce pour éviter le risque d’apparitions inopinées de rongeurs... La puce DAVIC était directement soudée au moteur et aux fils de guide, faute de place pour la connectique. On aurait eu du mal à y insérer l’intelligence d’un gardien de la Paix, c’est vous dire !!

Bon, et les courses???? Le format adopté était 5 courses d’environ 2 heures chacune, sans temps de pilotage imposé : Monaco, Belgique, France, Allemagne, Afrique du Sud. De plus, des intermèdes primesautiers étaient proposés ; Vous allez voir !!
Pour commencer, il fallait se rendre à Monaco avec sa voiture en parcourant un tour de piste le plus rapidement possible. C’est tout ?? Ha mais non, la voiture étant juchée sur un plateau de Combi VW T1, « scratché » sur châssis Slot Classic. Bonjour la tenue de route ! A ce petit jeu, Taras réussissait le 8^ème temps alors que Poussin, peu en jambe (ou en pilon !!), terminait à l'antépénultième place (13^ème). Avant le 1^er grand prix, 2 x 1h30 d’essais libres étaient programmés. Les TDS passeront la majorité de ce temps à essayer de programmer une puce réticente et les C24S se borneront à apprendre le circuit.

Au bout des 5 GP, les C24S, même s'ils ne marquent aucun points seront quand même d’une constance et d’une régularité extrême, et la voiture sera d’une fiabilité exemplaire : 9^ème à Monaco (avec Midas auteur du 2^ème meilleur temps), 11^ème à SPA, 12^ème à Charade, 10^ème à Hockenheim et à Kyalamy. Pas d’incident majeur (à l'exception de 1 ou 2 stop and go). Lors de la 4^ème course (Hockenheim), Midas est dans une forme olympique et réalise des prodiges. Tant et si bien que Roc lui laissera son tour de pilotage. Tout n’est qu’amour et harmonie chez les C24S !!!!!

Les TDS, par contre, vont connaître des hauts et des bas. Après des essais contrariés, ils vont voir un de leur ponton s’arracher (donc réparation immédiate) et la tête du pilote s’envoler comme celle d’un aristocrate en 1789. Les résultats seront en conséquence.
5^ème à Monaco, 13^ème à SPA, 2^ème à Charade (ou ils seront en tête un bon tiers de la course), 8^ème à Hockenheim (après une belle remontée de SSS, qui restera à la poignée pendant pratiquement les 2/3 du run) et 14^ème à Kyalamy, course sacrifiée, où SSS a été autorisé par son équipe d’aller à la chasse au chrono ! Mission réussie jusque dans les dernières minutes de course, où l’équipe locale « John Miles » (Alex à la manette), s’empara du meilleur tour… Et d’ailleurs, il faut noter que c’est cette même équipe qui signera tous meilleurs chronos en course du week end (ils terminent 9^ème de l’épreuve).

Incident cocasse lors du GP d’Allemagne. Sans le savoir, Taras prend le départ avec la poignée de SSS. Et grosse confusion au moment où celui-ci veut prendre son relais. Il est obligé d’emprunter celle d’Hervé (SCIF). Et on dit que le cirque est mort !!!!!!!

J’ai parlé d'intermède primesautier ? Celui du samedi soir sera « couillu ». Alors que le cochon a cuit depuis le matin (et malgré une météo, disons « bretonne »), les organisateurs ont installé dans la salle ou les pilotes vont (bien !) manger et (peu) dormir, un circuit de rallye constitué de rail Scalex et Ninco (TT et neige), avec une boucle à chaque extrémité. Imaginez le développé ; Près de 70 mètres. Le circuit est partagé en deux et chaque équipe propose donc 2 binômes (soit 4 pilotes en tout, vous suivez ???), chaque pilote parcourant la moitié pour passer le relais à son collègue, le tout avec une Renault 8 SCX. Boom, pour les TDS, va réaliser le deuxième chrono, alors que les C24S accrochent la 6^ème place (mais qui a réalisé le chrono ??? Mystère…).

Au classement final, les TDS terminent à la 6^èmeplace du championnat avec 24,5 pts alors que les C24S, avec 10 pts, prennent la 12^ème place.

Les déplacements pour les courses à Rennes sont toujours un plaisir grâce à l’organisation, la convivialité et les trouvailles des organisateurs. Vivement l’année prochaine...

Merci le RSC !

Par Messire Laminak.

En bonus, retrouvez le film de l'épreuve ici: